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La Momie aux amulettes

Musée des Beaux-arts et d’Archéologie,

Besançon (25)

Le Musée des beaux-arts et d’archéologie se trouve dans le centre de Besançon, installé dans une ancienne halle à grains construite entre 1843 et 1849.

Au XXe siècle, le dépôt de la collection Georges et Adèle Besson (112 peintures, 221 dessins et estampes) est à l’origine du réaménagement du musée par l’architecte Louis Miquel (1913-1986), disciple de Le Corbusier, qui de 1967 à 1970, fait édifier une structure en béton brut, composée d’une succession de plans inclinés scandés par des paliers irréguliers s’élevant au cœur de l’édifice et sous la verrière couvrant l’atrium du bâtiment.

Le parcours de cette exposition se trouve dans l’extension du musée et propose une découverte de la civilisation égyptienne au travers ses propres collections. Les 4 grands thèmes représentés rassemblent des objets datant d’époques différentes, mais surtout nombreux à partir de la Troisième Période Intermédiaire (dernier millénaire avant J.-C.).

Le parcours doit tenir compte des contraintes d’espaces liées à la configuration du musée (le parcours comprend un couloir, des renfoncements, un grand espace ouvert en hauteur, un petit espace très bas de plafond).

L’exposition est destinée à demeurer ensuite en place et constituer, après enlèvement des objets empruntés et réinstallation des vitrines concernées, le parcours permanent du musée sur l’Égypte avant la réhabilitation complète du musée, inauguré en novembre 2018.

 

Fiche technique

Ouverture au public du 11 juin 2008 au 12 janvier 2009.

Salle d’exposition : 340m²

 

Conception de la scénographie :

parcours, panneaux, vitrines,

intégration  des objets, mobilier, éclairage.

 

Suivi de fabrication et suivi de chantier avec l’atelier du musée

Durée du chantier : 2 mois

 

Graphisme réalisé par Charlotte Clément

Contact : Agathe Mathiaut-Legros, actuellement directrice des musée et du patrimoine de la Ville d’Autun

 

Intentions scénographiques et graphiques

L’espace étant complexe et changeant, nous avons créé un module qui puisse se répéter sur le même principe afin de donner une cohérence à l’ensemble de la présentation et une circulation fluide.

Pour se faire, nous avons mis en place des «plateaux» sur lesquels nous avons positionné les vitrines et les socles  en autant de groupement nécessaires. Leurs dimensions varient en fonction des groupements et donne un rythme à la déambulation du public .

Ces plateaux mettent en valeur les œuvres et servent de mise à distance afin que socles et vitrines ne soient pas bousculés.

 

Pour guider le public, nous avons utilisé des lés de tissus ou papier lestés sur lesquels sont imprimés les éléments graphiques de l’exposition : titres, textes de section, textes d’explications si nécessaires.

Nous avons aussi imprimé les images 3D sur le même principe pour garder une cohérence de présentation et de circulation sur l’ensemble de l’exposition. En fonction des possibilités de l’espace, ils ont été suspendus dans l’architecture du lieu, ou positionnés dans un ensemble avec le plateau afin d’avoir une structure autoportante, mettant à proximité l’œuvre et l’image ou les œuvres et les textes.

 

© photos Jean-Louis Dousson