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Le MBAA est installé en cœur de ville, dans une ancienne halle aux grains surélevée d’un étage en
1895 pour l’accueillir. Les collections, présentées selon un principe d’accumulation caractéristique de la
muséographie du XIXe siècle, couvrent une période chronologique allant du Néolithique au XIXe siècle.
Le musée présente majoritairement des collections archéologiques.
Ce musée se trouvait dans un état de dégradation important et présentait un aspect vieillissant (peintures écaillées, auréoles disgracieuses au plafond et coulures sur les murs dues à un dégât des eaux, rideaux déchirés, etc.).
L’absence de signalétique extérieure permettant d’identifier clairement la fonction du bâtiment entraînait un fort manque de visibilité.
Dans ce cadre, la municipalité a décidé de lancer une première phase de travaux de revalorisation
pour le MBAA. La salle 1 a bénéficié d’une rénovation du bâti (plafond, murs, parquet), qui s’est accompagné d’un renouvellement scénographique de la section archéologie.
Aujourd’hui ce bâtiment est fermé, car un projet de nouveau Musée est en cours dans un autre bâtiment en regard du musée archéologique de St Romain en Gal, placé de l’autre côté du Rhône.
Ouverture au public le 22 mai 2015
Salle d’exposition: 228m²
AMO / MOE scénographie
Conception:
Création du parcours, adaptation du contenu en lien avec la muséographe,
Création des cimaises, panneaux et vitrines.
Réhabilitation des vitrines 19e.
Intégration des objets, du graphisme, de l’interactivité et du multimédia
Conception et intégration de l’éclairage.
Gestion globale du budget
Consultation des entreprises
Suivi de fabrication , suivi de chantier
Durée du chantier : 3 mois
Muséographie réalisée par Elsa Olu
Graphisme réalisé par Charlotte Clément
Contact : Elsa Gomez, Directrice du MBAA
Dès l’introduction de la salle 1, la réflexion porte sur la présentation du musée et de ses collections afin de faire comprendre au public la place et le rôle de la Vienne Antique pendant l’occupation gallo-romaine
grâce à une carte et une immersion du visiteur dans un tableau antique avec une vidéoprotection.
La salle, très haute sous-plafond (6m), garde son intégrité spatiale (sans cloisonnement).
Une frise chronologique se déploie au-dessus des vitrines sur toute la périphérie de la salle et guide le visiteur.
4 bannières fines en réponse et en correspondance à la frise mettra un accent sur des clés de la chronologie en lien avec les 4 objets phares de la collection.
Tout en guidant le visiteur, ce dispositif met en valeur la hauteur et la belle dimension spatiale sans gêner la lecture de la partie haute de la salle ponctuée par de grandes peintures en lien avec la chronologie et les objets.
Les objets mis en valeur au centre servent également de supports pour développer certaines thématiques autour de la vie privée et du quotidien.
L’utilisation de la couleur sert à différencier les sections, leur donner leur identité en « glissant » la couleur d’une nuance à une autre afin de créer une harmonie et une ambiance « 19e revisitée ». Pour ce faire, nous avons conservé, restauré et adapté les anciennes vitrines pour qu’elles accueillent les objets dans un parcours chronologique.
Dans chaque vitrine, certains objets ont été mis en valeur dans des boîtes avec des éclairages particuliers.
Un soin particulier a été porté également sur l’accueil du public : le bureau et la boutique se trouvent dans un couloir précédent la grande salle et a fait l’objet d’une étude de mobilier poussé pour se glisser dans l’espace en laissant la circulation au public.
